Le micro 4/3 repose sur le capteur 4/3, mais la distance
entre le capteur et la face avant de l'objectif est plus faible,
interdisant de placer un miroir de visée réflexe se relevant avant le
déclenchement.
Plusieurs conséquences :
Les objectifs étant plus proches du capteur sont plus faciles
à construire (surtout pour les faibles focales).
Ces objectifs sont alors plus petits, plus légers.
La qualité des images est la même (avec les
mêmes objectifs)
L'appareil est de plus petite taille, tenant presque dans la
poche : un E-P1 mesure 35 mm d'épaisseur; avec son objectif de 17mm, il
a alors une épaisseur de 55mm, pour une hauteur de 70mm.
Ces appareils sont plus discrets, peuvent être utilisés dans les lieux
où les gros appareils réflexes sont malvenus.
La mise au point se faisant par analyse de contraste (et non par analyse
de phase comme dans les réflexes) la mise au point de l'E-P1 (et celle des
appareil connus en 2010) est moins efficace que celle du E-3 par exemple.
La mesure de l'exposition est identique entre les 4/3 et micro-4/3
La stabilisation est moins efficace sur l'E-P1 que sur le E-3, mais
ceci est dû à aux choix actuels. Rien n'empêche de disposer d'une
stabilisation de même puissance que celle du plus gros des réflexes 4/3.
On perdra un peu en taille sans changer l'usage de l'appareil.
Boîtier E-P1 nu.
